ÉCOLOGIE Flux

Les Ouragans !... Bluffé…

 

Lu pour vous dans le « Mirror »

 

Le monde serait au seuil d’une période glaciaire avec baisse de température généralisée à Londres, la Tamise gelée…

Ce qui n’est plus arrivé depuis au moins deux siècles.

Et les britanniques priés de se préparer à une série d’hivers pour le moins rigoureux.

À une époque où tout le monde te vous cause de « réchauffement-global », ça fait tâche !

D’autant que les récents épisodes d’ouragans dévastateurs dans les caraïbes font immanquablement penser que l’eau des océans se réchauffent, ici dans l’Atlantique, mais on ne vous cause pas du Pacifique ni de l’océan Indien pour qui c’est la saison des moussons.

Et elles sont tout autant « vigoureuses ».

 

Depuis le mois d’avril dernier on compte : Arlene, du 19 avril 2017 au 21 avril 2017, avec des vents de 85 km/h (50 mph) et un isobare de 993 hPa (mbar) ; Bret

19 juin 2017 au 21 juin 2017, avec des vents de 75 km/h (45 mph) et un isobare  de 1007 hPa (mbar) ; Cindy du 19 juin 2017 au 23 juin 2017, avec des vents de 95 km/h (60 mph) et un isobare de 996 hPa (mbar) ; Quatre du 6 juillet 2017 au 7 juillet 2017 avec des vents de 45 km/h (30 mph) et un isobare de 1008 hPa (mbar) ; Don du 17 juillet 2017 au 19 juillet 2017 avec des vents de 85 km/h (50 mph) et un isobare de 1007 hPa (mbar)…

À noter que par pure coïncidence, cette faible tempête tropicale « Don » s’est d’ailleurs produite dans l’Atlantique en même temps qu’une tempête tropicale « Hillary » s’intensifiait dans le Pacifique. Ce fut utilisé dans plusieurs blagues sur le Président américain « Mac-Do-Trompe », très fortement critiqué, et « Il-a-rit-Pine-tonne ».

Puis encore Emily du 31 juillet 2017 au 2 août 2017, avec des vents de 75 km/h (45 mph) et un isobare de 1005 hPa (mbar) ; Franklin du 6 août 2017 au 10 août 2017 avec des vents de 140 km/h (85 mph) et un isobare de 984 hPa (mbar) ; Gert du 13 août 2017 au 17 août 2017 avec des vents de 165 km/h (105 mph) et un isobare de 967 hPa (mbar) ; Harvey du 17 août 2017 au 3 septembre 2017 et des vents de 215 km/h (130 mph) et un isobare de 938 hPa (mbar) ; Dix du 25 août 2017 au 29 août 2017 avec des vents de 65 km/h (40 mph) et un isobare de 1007 hPa (mbar) ; Irma du 29 août 2017 au 12 septembre 2017, avec des vents de 295 km/h (185 mph) et un isobare de 918 hPa (mbar) ; Jose du 5 septembre 2017 à encore ces jours-ci, des vents de 240 km/h (150 mph) et un isobare de 940 hPa (mbar) ; Katia du 5 septembre 2017 au 9 septembre 2017 avec des vents de 165 km/h (105 mph) et un isobare de 974 hPa (mbar) ; Lee du 15 septembre 2017 au 19 septembre 2017 avec des vents de 65 km/h (40 mph) et un isobare de 1007 hPa (mbar) ; Maria, en cours depuis le 16 septembre 2017 avec des vents de 260 km/h (160 mph) et un isobare de 927 hPa (mbar)…

Et on surveille le 16ème de l’année !

 

En fait les prévisions faites le 5 avril 2017 donnaient 11 tempêtes nommées, avec 4 ouragans dont 2 majeurs, en fonction des tendances récentes favorisant le développement d’un épisode El Niño. Le 18 avril, c’était au tour de l’université d’État de Caroline du Nord (NCSU) d’émettre sa prévision, soit une saison près de « la normale » avec un total de 11 à 15 tempêtes nommées, dont 4 à 6 ouragans et de 1 à 3 atteignant le stade majeur.

Le 25 mai, le National Weather Service américain mentionnait que la présence d'un faible événement d’El Niño, ou même sa non existence, laissait envisager une probabilité de 70 % d’une saison au-dessus de la normale avec 11 à 17 systèmes tropicaux nommés, dont 5 à 9 ouragans et 2 à 4 atteignant le seuil majeur…

Rien que de très normal, finalement.

 

La valse des ouragans nés à l’ouest de l'Afrique prennent de la force en traversant l’Atlantique avant de frapper, avec plus ou moins de violence, les îles des Caraïbes, les États-Unis, parfois le Mexique. Mais si les conséquences sont toujours dévastatrices, la forme de ces catastrophes naturelles revêtent plusieurs termes : tempête, ouragan, typhon, cyclone…

Racine commune : Les tropiques du Cancer et du Capricorne où au-dessus des océans se forment ces tourbillons de vents. Il faut que la température de l’eau soit assez élevée (26,5 °C) pour provoquer une évaporation importante. C’est pour cela que leur saison commence en juin pour s’achever en novembre, avec un pic à la fin de l’été quand la température des océans atteint un plafond.

Une fois la dépression formée, elle tourne dans le sens des aiguilles d’une montre dans l’hémisphère sud et dans le sens contraire dans l’hémisphère nord.

Si la puissance de ses vents est modeste (63 km/h maximum), ses mensurations, elles, sont monstrueuses : Un diamètre pouvant atteindre 1.000 km et une altitude parfois de 15 km.

C’est la vitesse des vents enregistrée qui sert aux météorologues pour déterminer le changement de dénomination : Au-delà de 63 km/h et jusqu’à 117 km/h, il s’agit d’une dépression tropicale. Au-delà la tempête reçoit un nom.

Si une tempête se met à souffler au-dessus de 117 km/h, elle bascule dans une autre catégorie. Là, les choses se compliquent. Car selon le point où on se trouve sur Terre, l’appellation ne sera pas la même. Dans la partie sud du Pacifique et dans l’océan Indien, on parle de cyclone. Concernant le Pacifique nord-ouest, il s’agit de typhons. Enfin, pour l’Europe et l’Amérique du Nord, le terme ouragan est retenu.

Pour résumer, Talim, qui a touché le Japon lundi en faisant deux morts, était un typhon. Maria, qui a frappé la Martinique et la Guadeloupe mardi, est un ouragan. Enfin, Gaël, qui est passé sur la Réunion en février 2009 avec des rafales de 144 km/h, était un cyclone.

Pour se donner des repères d'intensité, les météorologues utilisent une échelle de mesure conçue en 1969 par l’ingénieur Herbert Saffir et le directeur du Centre national des ouragans de l’époque, Robert Simpson, échelle dite de « Saffir-Simpson ». Elle se divise en cinq catégorie dont la dernière est celle des super-cyclones avec des vents dépassant les 249 km/h. Ces derniers se sont fait remarquer dernièrement avec deux invités de marque en l’espace de dix jours.

Irma, qui a violemment touché les Caraïbes et la Floride début septembre, a soufflé jusqu'à 295 km/h. Les rafales de Maria, qui a frappé les Antilles Gauloisienne mardi, ont, elles, été enregistrée à 260 km/h. Une catégorie 6 a été proposée par des météorologues afin de classifier les ouragans dépassant les 280 km/h. Sans suite pour l’instant.

 

Notez que le développement de cyclones est un phénomène irrégulier et le début des mesures fiables de la vitesse des vents ne remonte qu’au milieu du XXème siècle. Une étude publiée en 2005 montre une augmentation globale de l’intensité des cyclones entre 1970 et 2004, leur nombre total étant en diminution pendant la même période. Selon cette étude, il est possible que cette augmentation d’intensité soit liée au réchauffement climatique, mais la période d’observation est trop courte et le rôle des cyclones dans les flux atmosphériques et océaniques n’est pas suffisamment connu pour que cette relation puisse être établie avec certitude.

Une seconde étude, publiée un an plus tard, ne montre en  effet pas d'augmentation significative de l’intensité des cyclones depuis 1986.

 

Ryan Maue, de l’université de Floride observe pour sa part une baisse marquée de l’activité cyclonique depuis 2006 dans l’hémisphère nord par rapport aux trente dernières années. Il ajoute que la baisse est probablement plus marquée, les mesures datant de trente ans ne détectant pas les activités les plus faibles, ce que permettent les mesures d’aujourd’hui.

Pour lui c’est possiblement un plus bas depuis cinquante ans que l’on observe en termes d’activité cyclonique.

D’ailleurs Christopher Landsea, de la NOAA et un des anciens coauteurs du rapport du GIEC, estime lui aussi que les mesures passées sous-estiment la force des cyclones passés et survalorisent la force des cyclones actuels…

Consensus, quand tu nous tiens…

 

On ne peut donc pas déduire que l’augmentation de spectaculaires ouragans depuis 2005 soit une conséquence directe du réchauffement climatique. Cette augmentation pourrait être due à l’oscillation entre périodes froides et chaudes de la température de surface des bassins océaniques comme l’oscillation atlantique multi-décennale. Le cycle chaud de cette variation à lui seul permet de prédire des ouragans plus fréquents pour les années 1995 à 2020 dans l’Atlantique Nord.

Les simulations informatiques ne permettent également pas dans l'état actuel des connaissances de prévoir d’évolution significative du nombre de cyclones lié à un réchauffement climatique à cause des autres effets mentionnés qui brouillent la signature.

Dans la seconde moitié du XXIème siècle, lors de la prochaine période froide de l’Atlantique Nord, le réchauffement climatique pourrait donner un signal plus clair.

 

Avant la grande mode du réchauffement climatique, de l’effet de serre et de la régulation des émissions de CO2, nous pouvions alors jouir presque tous les ans de mois d’août ensoleillés de bout en bout, et même de mois de juillet chauds. Aujourd’hui, l’on nous affirme que la planète est plus chaude, et pourtant le soleil reste désespérément caché presque toute l’année.

En hiver, nous sommes à peine surpris de voir des images de chameaux sous la neige en plein désert. Les mois de juillet et août sont à peine plus chauds que les mois de mai ou octobre. Trois jours de soleil au mois d’août seraient presque considérés comme « une canicule » avec mise en place de plans d’urgence pour protéger « les vieux ».

Selon les endroits en Europe, les systèmes de chauffage sont déjà en marche dès le mois de septembre. Sur le plan quotidien, l’impression est que nous vivons bel et bien un refroidissement climatique, quoi qu’en disent les Al Gore et d’autres qui semblent vivre dans un autre monde que celui que nous avons sous les yeux.

Une nouvelle période de glaciation s’annonce donc pour le Daily Mirror : Au cours des prochaines années, les températures moyennes risquent de baisser de quelques degrés dans plusieurs villes européennes. Le Royaume-Uni doit se préparer à des décennies d’hivers rigoureux, y lit-on.

« Le Royaume-Uni risque d’être le plus touché par ce phénomène. Même la Tamise qui ne gèle plus depuis près de deux siècles pourrait se couvrir d’une épaisse couche de glace. »

 

Je cite (avec mon anglais-minable) : « Cette situation climatique sérieuse (…) n’est pas susceptible de changer du jour au lendemain, car une réévaluation des cycles passés et d’autres facteurs affectant l’activité solaire actuelle et la fréquence des taches solaires nous montrent de manière absolument convaincante que nous nous approchons de quelque chose comme le minimum de Maunder (époque, approximativement située entre 1645 et 1715, durant laquelle le nombre de taches solaires et son activité de surface était significativement plus faible qu’aujourd’hui) », estime James Madden, expert en climatologie, dans son commentaire au Mirror.

Ce dernier augure pour des décennies à venir une période où la Tamise gèlerait régulièrement ou bien une ère glaciaire de pleine échelle.

 

Comme l’explique à l’édition Alex Sosnowski, météorologie en chef d’AccuWeather, « les températures de surface océaniques peuvent largement affecter celles des zones riveraines». Le climat dans la région, notamment à Londres, à Amsterdam, à Paris et à Lisbonne, peut se refroidir de quelques degrés alors que le réchauffement touche globalement la planète, ajoute-t-il.

Ce phénomène est facile à expliquer, estime pour sa part Nikolaï Doronine, de la faculté de géographie de l’Université d’État de Moscou. Dans son commentaire à Vetcherniya Moskva, il souligne que la cause principale de ce genre de changements climatiques est la fonte des glaces arctiques.

Selon M. Doronine, ce nouveau facteur a perturbé le mouvement des masses atmosphériques, si bien qu’elles ne suivent plus l’axe « ouest-est », mais « nord-sud » ce qui provoque la baisse des températures et des froidures anomales en hiver.

 

Voilà, vous êtes prévenus : Comme nous vous l’indiquions, le « réchauffement global » n’est rien d’autre qu’une « réorganisation météorologique globale ». La planète s’adapte toute seule. Elle reçoit plus ou moins d’énergie du Soleil. Comme elle ne peut pas en dissiper plus que ça dans le cosmos, si elle chauffe là, elle se refroidit ici en libérant des frigories depuis ses réserves aux pôles. Du coup, il fait plus froid ailleurs. Et inversement selon ses propres cycles et ce que peut en absorber les planctons et la végétation.

Ce qui n’empêche pas déforestant et en brûlant nos forêts, en jetant de la crotte dans l’atmosphère (mais là, le carbone de l’air, c’est bon pour les végétaux…) que nous ayons un impact sur notre belle boule-bleue (que le cosmos entier nous envie, y compris les « (f)Ummistes » et autres Kameulfs).

Pour ma grand-mère (celle de « mon cimetière »), la faute en revient au spoutnik.

En réalité, on va peut-être découvrir un jour que la cause première restera l’énergie nucléaire : On (se) chauffe avec des énergies qui ne sont pas « naturelles » (issues du biotope et des ressources carbonées – houille et pétrole).

C’est probablement ça qui dérègle les « balances-énergétiques », jusqu’à ce qu’on trouve le moyen d’épuiser ces énergies surnuméraires dissipées dans l’atmosphère par des « puits-à-congélation ».

Question de temps et d’un peu de bon sens qui va permettre à l’humanité de se poser la bonne question et de trouver des solutions efficaces à mettre en œuvre.

Et là, ne comptez pas trop sur le GIEC, en attendant que la Tamise gèle…

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/09/bluffe.html

 


Les « Bataves » et le Thorium

 

Du nouveau aux Pays-Bas

 

Une alerte sur le compte « fesse-book » de « l’Ami-râle » et une autre sur un des sites qu’il m’arrive de fréquenter : Breizh-Info.com, en date du début du mois (j’épuise seulement mes courriels « en retard »), qu’ils en sont même tout ravis, à Morlaix :

http://chantonnayeoliennes85110.over-blog.com/2017/09/transition-ecologique-et-energetique-nucleaire-vert-les-pays-bas-experimentent-la-premiere-centrale-au-thorium.html

Pensez… La Hague, c’est en Normandie, loin, quoi !

Et le Thorium, même si c’est radioactif – normal, on est en Bretagne, les radiations, ils ont l’habitude – ils en disent que : « Le thorium est un métal radioactif, cousin de l’uranium et du plutonium. Présent en grande quantité dans les sols de la planète, il existe notamment de belles réserves en Bretagne.

Aux Pays-Bas, une expérimentation d’un réacteur fonctionnant au Thorium a récemment été lancée. (…)

Les déchets nucléaires produits par l’utilisation du Thorium sont moins nocifs et ont une durée de vie bien plus courte que celle des déchets standards.

Meilleure sécurité en cas d’incident majeur, le Thorium étant exploité à l’état liquide ce qui permet de le vidanger du réacteur plus facilement. »

Plus exactement « fondu ».

En cas de défaut de refroidissement, il suffit d’arrêter l’accélérateur de particules qui le « chauffe », et le sel de Thorium se solidifie tout seul, arrêtant toutes réactions nucléaires…

 

Certes, et « la recherche sur ce carburant nucléaire a été relancée aux Pays-Bas puisque le Nuclear Research and Consulting Group (NRG) (qui) a lancé le 10 août dernier la première expérience de fission menée sur un réacteur contenant du thorium. (…)

L’ingénieur de NRG explique, sur cette expérimentation qui est une première mondiale que« c’est une technologie qui dispose d’un gros potentiel pour la production d’énergie à grande échelle. Elle offre la perspective d’une technologie adaptée pour un système énergétique responsable qui serait propre, bon marché et sur lequel on pourrait compter. En principe, il s’agit de la plus sûre et de la plus efficace des solutions dans le domaine de l’énergie nucléaire. ». »

Si on veut.

Propre, certainement beaucoup plus que les filières actuelles – dont on rappelle que les Bataves exploitent un réacteur chez eux entre deux marées montantes – mais pas totalement « inoffensif » non plus.

Ce qui réjouit les auteurs du site cité, c’est que « les études géologiques ont permis d’établir que la Bretagne possédait des Terres Rares d’une grande richesse, dont la teneur en thorium est extrêmement élevée.

C’est Louis Chauris, de la faculté des Sciences de l’université de Bretagne occidentale qui a réalisé une étude instructive à cet égard. Dans cette étude, publiée par la revue Géologie de la France en 1992, il déclare : « De nombreux petits épointements de syénite quartzifère, riche en allanite […] ont été mis en évidence entre Morlaix et Ploumillieu en Bretagne septentrionale. Ces roches […] présentent des teneurs moyennes exceptionnellement élevées en lanthane et en cérium ainsi qu’en thorium. ». »

 

Personnellement, je m’intéresse à la filière « Thorium », enfin, plutôt à son inexistence, depuis « une mission » couverte par le secret-défense dans mes « jeunes-années » (j’ai oublié depuis, des trous de mémoires dus à l’âge avancé, je vous le jure M’ssieur le juge !)

Il faut rappeler que l’industrie nucléaire est désormais contestée, décriée, combattue par les défenseurs de l’environnement de toutes obédiences. Ses dangers, depuis Three Miles Island, Tchernobyl et Fukushima, ne sont plus à démontrer. Les risques qu’elle suscite en matière d’opportunités d’armement atomique reprennent avec plus d’acuité que jamais, face aux folies nord-coréennes après les années « iraniennes ».

Et pourtant on connaît depuis la fin du XIXème siècle le Thorium mais la filière a toujours été rejetée au profit du nucléaire à uranium.

Une malédiction.

 

Tout le monde sait que l’histoire commence en 1828 sur l’île de Løvøy, en Norvège. À l’occasion d’une promenade, le jeune Morten Thrane Esmark découvre une pierre noire étrange. N’importe qui d’autre l’aurait jetée sur le bas-côté du chemin ou aurait fait quelques ricochets avec sur la rivière voisine. Mais le jeune garçon est le fils d’un minéralogiste distingué, le professeur Jens Esmark.

Hélas, celui-ci se déclare incapable d’identifier cette pierre noire.

Il l’expédie donc au chimiste suédois Jöns Jakob Berzelius qui en fait l’analyse et s’empresse de la baptiser du nom du dieu scandinave du tonnerre, Thor.

Le Thorium était né.

Mais on ne savait pas trop à quoi il pouvait servir. Il fut utilisé pendant quelques années pour les manchons à incandescence, mais sans réel succès. Il faudra attendre 1898 pour que Marie Curie, associée au chimiste Gerhard Schmidt, découvre la radioactivité du Thorium.

Puis plus rien. Le Thorium est remisé au rang de curiosité scientifique.

 

Dans les années 40, l’Amérique veut en finir avec la guerre. Elle lance le fameux projet Manhattan qui réunit les plus éminents savants de l’époque pour développer l’arme absolue. L’industrie nucléaire naît, sous les auspices de l’armée.

Après Hiroshima et Nagasaki, l’atome se révèle être une source d’énergie inouïe.

Des projets de réacteurs nucléaires destinés à produire de l’électricité s’activent dans tous les labos.

Deux écoles s’affrontent : Les partisans de l’Uranium et ceux du Thorium.

Les premiers voient dans leur minerai un gage de puissance militaire, les seconds défendent un minerai largement présent sur l’ensemble de la planète, et qui, à quantité égale, contiendrait 20 millions de fois plus d’énergie que le charbon.

Dans les années cinquante, les premiers réacteurs expérimentaux au Thorium sont construits mais le lobby militaire fait tout pour évincer ce concurrent gênant de l’Uranium. Et réussit son opération d’étouffement de la filière Thorium.

Au premier rang des évincés figure le physicien américain Alvin Weinberg, viré de la direction du grand laboratoire d’Oak Ridge parce que tête de file des recherches sur les réacteurs au Thorium, « à sels fondus ».

 

 

Jusqu’à plus récemment. Aujourd’hui et en Europe, ce sont les scientifiques du Nuclear Research and Consultancy Group (NRG) à Petten aux Pays-Bas qui ont donc commencé la première expérience de réacteur de thorium à sels fondus. Cette expérience baptisée SALt Irradiation ExperimeNT (SALIENT) a été préparée en collaboration avec l’European Commission Laboratory Joint Research Center-ITU. L’Europe entre ainsi dans la course au Thorium.

Jusque-là, tout le monde a préféré la voie des réacteurs « à eau » (pressurisée ou non) aussi bien pour les centrales que pour les sous-marins ou porte-avions.

Le PK15 équipe ainsi nos navires avec une régularité exemplaire, sans aucun incident à déplorer.

Le poids de l’industrie militaire et son besoin de munitions aux trans-uraniques enrichis oriente ainsi depuis soixante ans la filière nucléaire dans ses choix, et jusqu’à aujourd’hui.

C’est comme ça que le Thorium, malgré ses avantages apparents est évincé de la course à l’industrie nucléaire.

Les effets du poids de l’autisme des « sachants », formés dans le même moule des mêmes « grandes-Ékoles »…

 

Ce minerai est pourtant quatre fois plus répandu sur le globe que l’uranium. La « Gauloisie-énergétique », par exemple, en possède dans son sol suffisamment pour alimenter en énergie toute sa population pendant 190 années !

Un combustible qui permettrait aussi de décharger les pressions géopolitiques liées à la mainmise sur les minerais radioactifs.

Le Thorium dégage moins de déchets radioactifs, puisqu’il les consomme dans ses cuves.

Non seulement, on n’aurait jamais eu Three Miles Island, Tchernobyl ou Fukushima, le Rhin aurait pu rester perméable aux courants d’air, mais on n’aurait jamais eu « d’écololos » tout vert comme des martiens.

Vous imaginez l’étendue de la konnerie des « sachants-trisomiques » des années 60 et suivantes ?

On n’aurait même pas à envisager et financer une filière de démantèlement et « Hue-l’eau » serait resté un aimable reporter de belles images de la planète…

 

Il se trouve qu’on aborde peut-être un tournant – qui se dessine en pointillé dans les dires et volontés affichés de l’équipe à « Mak-Rond » : Le recours à des réacteurs nucléaires « verts », à sels fondus, refait surface et convainc même les écologistes les plus vindicatifs dans le combat contre le nucléaire.

Un peu partout dans le monde, des initiatives sont lancées : Bill Gates s’y intéresse, les chinois – pollués à mort par leur charbon – décident d’investir 350 millions de dollars dans cette filière « révolutionnaire » :

https://www.crashdebug.fr/sciencess/3153-une-alternative-au-nucleaire-la-filiere-du-thorium

Et en « Gauloisie-électrique », on est plus timide, avec un contrepoids majeur, celui de l’industrie nucléaire « classique » dans laquelle Areva et EDF se sont embourbés, avec notamment le réacteur EPR qui leur procure des cauchemars, mais qui fonctionne toujours à eau pressurisée.

Alors, c’est seulement avec 3,5 millions d’euros accordés au seul laboratoire français qui s’intéresse vraiment au Thorium qu’on essaye de faire face : Celui de Daniel Heuer du CNRS-LSPC de Grenoble.

Une mise ridicule dans une partie de poker qui s’annonce mondiale, alors qu’on persiste à dépenser vos impôts dans « Iter » (la fusion-chaude).

 

Oui, parce que depuis une quinzaine d’années, des chercheurs gauloisiens du CNRS travaillent aussi sur la conception d'un réacteur à sels fondus baptisé MSFR (Molten Salt Fast Reactor). Leur expérience dans ce domaine scientifique est reconnue au niveau mondial.

Le scénario imaginé par ceux-là part d’un constat simple : La demande énergétique mondiale ne va cesser de croître (ce qui va chauffer la « boutique ») et, avec elle, une forte augmentation de la part du nucléaire dans le paysage énergétique de notre planète (et non pas des fermetures de ce qui existe).

Selon eux, à l’horizon 2050, il sera très difficile d’imaginer un développement du nucléaire fondé sur les technologies actuelles avec notamment des réacteurs à eau pressurisée fonctionnant à l’Uranium enrichi.

Outre les aspects environnementaux et la durée de vie extrêmement longue de ses déchets radioactifs dont on ne sait que faire, un tel choix entraînerait, toujours selon ces chercheurs-iconoclastes, un épuisement des réserves mondiales en uranium en moins de 70 ans.

 

Une seconde voie repose sur le développement de réacteurs à neutrons rapides (RNR) . Ce sont des surgénérateurs utilisant le Plutonium comme combustible et des systèmes de réacteurs à eau pressurisée. Ce type de réacteurs ne serait pas capable de traiter la demande attendue en 2050 et ne réglerait en rien les questions d’acceptabilité sociale liées aux problèmes de sécurité nucléaire.

D’autant que la « sinistre-domino-Voix-née » a fait fermer « Supe-Phénix » à son époque.

Elle aurait peut-être pu avoir la bonne idée de rester infirmière du secteur public, non ?

Ou passer « libéral ».

 

Reste donc la troisième voie, celle des réacteurs à sels fondus-Thorium. Ils nécessitent dix fois moins de matière fissile pour démarrer que les RNR. Ensuite, les déchets les plus radioactifs sont réduits de manière considérable. Enfin, les produits de fission et les déchets ultimes peuvent être retraités en continu.

Ces arguments incitent même des chercheurs comme Daniel Heuer à imaginer un parc de réacteurs complémentaires, voire de microréacteurs de proximité.

Et à l’heure actuelle, seules la Chine, l’Inde et l’Indonésie travaillent sur les réacteurs de Thorium à sels fondus.

L’approche de la Chine implique une étape intermédiaire de l’exploitation d’un réacteur à lit refroidi aux sels fondus et l’Indonésie a manifesté son intérêt à travailler avec ThorCon pour tester un réacteur non-alimenté à grande échelle avant de commencer ses opérations commerciales.

L’Inde a quelques conceptions de réacteurs de Thorium à sels fondus sur le papier, mais aucune ne reçoit beaucoup d’attention. Les scientifiques indiens s’intéressent davantage à un réacteur avancé à eau-lourde alimenté par le Thorium (Advanced Heavy Water Reactor) tandis le premier ministre indien envisage de conclure des contrats sur des réacteurs à eau légère (Uranium) en provenance de Russie.

 

Aussi, l’initiative de NRG, avec SALIENT aux Pays-Bas, renforce la concurrence au niveau international. Ce pays pourrait être le premier à proposer un réacteur commercial alimenté au Thorium. Et cette expérience permet à l’Europe d’être en tête dans la quête de l’énergie commerciale à base de Thorium après des décennies de retard.

Un succès à Petten pourrait inciter des pays comme l’Inde à accélérer le développement de leur technologie. Cela peut aussi booster de nombreuses startups qui ont des idées intéressantes en la matière, mais qui ont dû mal à obtenir des financements.

 

Ceci dit, je ne vous ai pas dit pourquoi je reste « aux aguets »…

Je n’ai pas encore fait le choix, pour les futurs « romans d’été » de la technologie que va employer « Charlotte » pour son « Nivelle 003 » (un vaisseau spatial « autonome » et réutilisable à volonté).

Au fil des épisodes, je vous ai décrit la « Z-Machine », le « moteur-Minato », un peu « l’E-cat » et sa promesse de fusion froide, alors qu’un major de l’aéronautique avance en silence sur la micro-fusion-chaude, pendant que notre « Iter » (un Tokamak géant en construction sis à Cadarache) patine.

Et comme je suis né-kon (affublé d’un seul neurone par-dessus le marché, celui du nerf honteux, rien dans la « bosse des maths »), y’a un truc auquel je n’avais pas pensé : Produire de l’énergie, ça revient à chauffer « un bidule ».

Or, on ne récupère jamais la totalité de l’énergie « qui chauffe »…

Dès lors, il faut refroidir la machine qui chauffe.

Au bord de l’eau, dans un sous-marin, sur un porte-avions, pas de problème.

Mais dans le vide de l’espace, on fait comment sans fluide caloporteur de dissipation en quantité suffisante ?

J’en suis là avec quantité d’erreurs dans mes calculs approximatifs.

Et comme dit l’autre : « Y’a quelque chose qui cloche. J’y retourne immédiatement »

 

Bonne fin de week-end à toutes et à tous !

I3

Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2017/09/du-nouveau-aux-pays-bas_17.html

 


Les « écololo-gaulois » me font rire !

 

Les risibles conséquences d’un dogme.

 

Ils ne pèsent électoralement plus rien, en revanche on leur prête tellement qu’ils font la pluie et le beau temps sous vos horizons et ce contre toute raison : C’est dire si le « pouvoir-soce » est aux abois.

Il en est même rendu à distribuer à tout-va de l’argent qu’il n’a pas…

Pour ce qui est du « dogme-écololo », passons sur les coûts-fiscaux qu’ils représentent : Entre « éco-bonus » dans votre voiture, et sa flopée de normes admissibles, tant au plan européen que national, concernant votre pôvre automobile dont l’industrie adapte à marche forcée son outil de production, ou votre pôvre habitation qui voit son coût augmenter de plus de 10 % dans le neuf, ou rendu inutilisable dans l’ancien (j’ai comme ça un client « rital » qui ouvre un bureau à Paris et ça fait plus d’un trimestre qu’il manque telle ou telle pièce de conformité pour conclure son bail dans un immeuble des années 80… c’est dire s’il y perd ses nerfs !), il se trouve que quand on compte non plus les sous (vos impôts), mais le « bilan carbone », il y a de quoi sortir les sabres, les haches et les crochets de boucher !

Parce que si encore, ça avait été « bon pour la planète » (et vos arrières petits-enfants), on aurait tous fait contre mauvaise fortune bon cœur et pris notre mal en patience, même si vous ne les avez pas élus pour vous torturer à ce point-là en plus de vous spolier inutilement.

Mais même pas !

Il se trouve que les biocarburants ont ainsi un « bilan-carbone » franchement très mauvais.

Dans une étude récente de l’ONG Transport & Environment et commandée par la Commission européenne soi-même, tous comptes faits, les biodiesels (qui représentent 70 % des biocarburants dans l’Union européenne) provoquent 80 % d’émissions de CO2 en plus des diesels fossiles qu’ils remplacent, avec une mention spéciale pour les biodiesels issus d’huile de palme et de soja qui sont respectivement trois et deux fois pires !

Admirable.

Notez que ce n’était déjà pas si idiot d’aller piquer la bouffaison dedans la bouche des plus pôvres pour aller nourrir les veaux-diesel des plus riches à coup de subventions et de primes : Une forme comme une autre de lutte des classes où les plus nombreux se « font mettre » comme jamais, en application des préceptes d’eugénisme-appliqués qu’ils ont eux-mêmes soutenus !

Y’a de quoi en rire aux éclats et aux larmes (même si c’est mauvais pour « ma côte manquante ») et je ne m’en prive pas, même si ça se termine en d’affreuses douleurs…

Rappelons à l’occasion qu’au cours des cinquante prochaines années, notre planète devra produire plus de nourriture qu’elle ne l’a fait lors des 10.000 dernières années pour satisfaire aux besoins d’une population mondiale croissante.

C’est l’un des défis majeurs auxquels l’humanité doit faire face : Mais de cette priorité-absolue, on n’en cause pas encore.

Si nous pensons que les habitants des grandes métropoles ont le droit de disposer de différents choix alimentaires en quantité suffisante et de qualité appropriée, aujourd’hui comme demain, c’est un droit qu’il faut reconnaître jusqu’aux habitants des plaines désertiques et des montagnes quasi-stériles.

Or, d’ici 2050, il y aura près de 9,6 milliards de personnes vivant sur notre planète. Cela représente 2 milliards de bouches en plus à nourrir avec la même surface agricole…

Alors, cultiver du « bio » pour faire rouler vos « tas-de-boue-à-roulettes », il y a de quoi s’insurger !

Faut dire que c’était une riche idée de nanti : Entre les changements d’utilisation des sols pour les productions de ces huiles et de ces éthanols, le déplacement de ces huiles parfois sur de grandes distances (l’huile de palme n’est pas produite là où elle est consommée, loin s’en faut), le bilan est donc globalement très mauvais.

Et pourtant, on sait depuis la dernière crise et les rapports circonstanciés de la Banque Mondiale et de la FAO qu’utiliser du maïs, du colza ou du tournesol pour produire des huiles et de l’éthanol qu’on brûlera joyeusement dans nos voitures, incline furieusement à provoquer des tensions sur les marchés des matières premières agricoles, tensions qui peuvent aller jusqu’à des émeutes.

On voudrait marcher sur la tête dans un monde qui n’a toujours pas éradiqué les risques réguliers et répétitifs de famine, qu’on ne s’y prendrait pas autrement !

C’est « écololo-durable », paraît-il !

Quand bien même : Ce n’est pas parce qu’une idée est intrinsèquement idiote qu’il faut s’en tenir là.

Même si la production de biocarburants est extrêmement coûteuse et complètement inadaptée aux parcs automobile, naval et aérien mondiaux, cette idée ne pouvait pas être arrêtée en si bon chemin, pensez donc !

– D’une part, cela reviendrait à remettre en cause les douzaines de petits robinets à subvention qui déversent de l’argent public (gratuit pour ceux qui en décident : Vos élus ; c’est vous qui payez) dans les gosiers de ceux qui, justement, mobilisent des terres arables pour ce genre de lubies. On comprend que certains se sont fait des fortunes avec le procédé (en entrée : Des terres cultivables et un gros paquet d’argent des autres ; en sortie : Quelques litrons d’un produit qui partira en fumée ! Pensez à la Tesla d’Elon Musk valorisée 35 milliards de dollars l’année dernière et qui n’a toujours pas dégagé son premier dollar de bénéfice…, mais lui rêve d’aller se poser sur Mars : Le plus vite sera le mieux, finalement !) et ils n’entendent absolument pas que la bonne combine s’arrête là, quitte pour eux à arroser, à leur tour, quelques élus « compréhensifs » et quelques organisations non gouvernementales élues par personne, GIEC en tête (même si c’est une émanation de l’ONU) !

– D’autre part, arrêter brutalement la production de ces biocarburants reviendrait à admettre que les « écololos » et les politiciens-fol-dingos à leur suite se sont trompés en les promouvant avec autant d’entrain. Dans un cadre scientifique, cela pourrait encore aller, mais l’écologie ne souffre pas d’amendements dans son dogme, comme pour toutes les religions directement révélées à ceux qui en sont les doctes professeurs…

Hélas : On a les mêmes en « islamie » !

Vous connaissez la formule : L’erreur est humaine, persévérer… en revanche !

Et puis, même si le bilan économique d’un litron de colza est franchement mauvais – cela coûte beaucoup plus cher qu’un litron d’essence minérale, surtout avec la récente dégringolade du prix du baril – au moins ce produit peut-il fanfaronner dans les dîners-mondains d’être écolo-compatible puisque renouvelable. Autrement dit, l’huile de tournesol ou l’éthanol de maïs sont peut-être des produits de luxe réservés à la population occidentale archi-riche et au ventre plein, mais au moins ils ne polluent pas notre atmosphère en la lardant de coups de CO2 néfaste en dit « le dogme ».

Après tout, on enterrera tôt ou tard toutes ces folies, et le plus tôt sera le mieux : La solution pour la planète n’est évidemment pas là !

Conclusion au moins provisoire : Il s’agit d’un projet « écololo », correctement identifié comme idiot dès le départ par tous ceux qui ont deux doigts de bon sens, qui s’avère effectivement ruineux à court et moyen terme et qui loupe finalement et totalement l’objectif qu’on lui avait assigné dès le début avec mæstria. Si d’autres projets écolos aussi ambitieux n’étaient pas construits sur le même schéma avec les mêmes résultats désastreux, la surprise aurait vraiment été totale.

Hélas : On pourrait parler de l’énergie éolienne, par exemple, avec ces turbines chargées de terres rares dont l’extraction est extrêmement polluante, destructrice des réserves limitées et dont le bilan carbone est désastreux.

D’ailleurs le Canada vient de décider d’arrêter les frais et les « teutons » se tâtent… C’est dire.

On pourrait aussi évoquer le bilan carbone des voitures électriques qui sont remplies du même lithium et qui se rechargent en tétant des réseaux électriques dont l’énergie est produite à partir de fossiles dans l’écrasante majorité des pays du monde (sauf avec « Cling-cling »). Ce serait probablement inutile, tout comme il serait inutile de mentionner les autonomies jusqu’à présent rikiki de ces mêmes véhicules.

Notez qu’il faudra quelques mois et l’énergie du soleil pour boucler un tour du monde par voie aérienne.

Alors même que les clippers de Magellan avaient bouclé le leur au XVIème siècle sans une seule goutte de pétrole…

Mais plus dans l’actualité, on a envie d’évoquer la récente course de Formules-E organisée par « Sœur-Âne » à Paris (et qui passait sous les fenêtres de ma « Môman-à-moi » après des semaines et des semaines de travaux sur la chaussée), jamais en retard pour soutenir des événements écologiquement catastrophiques en croyant faire avancer « la bonne cause ».

Comme il fallait promouvoir des voitures électriques, et que les Mia de « Ségololo » ont eu quelques petits « soucis au décollage », l’équipe municipale a jugé bon d’installer une piste de course au milieu de la Capitale, histoire de faire vrombir les auto-tamponneuses monoplaces devant tout le monde (y’en a effectivement eu une qui allait trop vite et s’est explosée sur le circuit, neutralisant la course de deux fois 20 minutes avant les deux derniers tours : Pas encore capable de rouler comme au Mans, pendant 24 heures…).

Un bide populaire.

Pourtant dans la bouche de l’adjoint à la maire de Paris chargé des sports et du tourisme, cela donne même carrément ça : « Au départ, la Fédération internationale de l’automobile avait pensé au bois de Vincennes. On a dit non. Si on le faisait, il fallait frapper fort, au cœur de la ville. On assume. »

Et il faut rappeler que cette magnifique illustration de la politique « écolologiste » gérée en dépit de tout bon sens aura nécessité l’épandage de plusieurs dizaines de milliers de litres de bitume sur les pavés parisiens (un bitume bio, « éco-conscient », soyez en convaincus), avec de pesants engins de chantiers (qui ne roulent pas au bioéthanol ou au biodiesel, désolé…).

Bitume « durable », l’autre mot magique-pignouf du dogme, qu’il va falloir retirer une fois la manifestation terminée. Là encore, ce n’est pas cher, c’est le « bio-État » qui paye (vous, quoi !).

À tel point, et c’est là qu’on en rigole encore plus fort (tant pis pour « ma côte manquante ») : Le projet a franchement irrité le groupe … écolo de la mairie-centrale (en plus des riverains du VIIème) tant le « bilan carbone » de la manifestation aura été déplorable !

En bref, on devrait aller vers une diminution des incitations à produire un carburant finalement pas du tout écolo. Rassurez-vous, pendant ce temps, en « Gauloisie-trisomique », un cap a été choisi par le « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » en chef (à savoir tourner en rond) et on n’en changera pas avant un moment : C’est décidé, même lorsque tout le monde aura compris l’erreur économique et écologique de ces produits, vous continuerez à financer des débouchés aux biocarburants.

Soyez-en sûr !

Même si c’est navrant et désolant…

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Source : http://flibustier20260.blogspot.fr/2016/05/les-ecololo-gaulois-me-font-rire.html